Oresmaux

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Oresmaux
Oresmaux
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Michèle Péronne
2020-2026
Code postal 80160
Code commune 80611
Démographie
Population
municipale
960 hab. (2021 en augmentation de 8,84 % par rapport à 2015)
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 07″ nord, 2° 16′ 19″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 151 m
Superficie 11,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Oresmaux
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Oresmaux
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Oresmaux
Liens
Site web www.oresmaux.fr

Oresmaux [ɔʁemo] est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Saint-Sauflieu Grattepanche Rose des vents
Lœuilly N
O    Oresmaux    E
S
Essertaux Jumel

À moins de 20 km au sud d'Amiens, la localité est desservie par la route départementale 162. L'ancienne RN1, devenue RD 1001, traverse le territoire communal à l'ouest, l'A16 passe à proximité.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Oresmaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,3 %), zones urbanisées (6,6 %), forêts (4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Oresmeli (1175) ; Oresmel (1180) ; Oresmeu (118.) ; Oresmeaus (1215) ; Oresmeals (1221) ; Oresmiaux (1269) ; Oresmaux (1301) ; Oresmels (1236) ; Oresmeaux (1215) ; Oresmeaulx (1510) ; Oresmieux (1529) ; Le Rameaux (1579) ; Ormeaux (1657) ; Les Romeaulx (1611) ; Orêmaux (1733) ; Ormaux (1761)[14].

Toutes ces formes ne nous suggèrent autre chose que d’écarter l’étymologie proposée fréquemment[15] et qui voit dans Oresmaux une allusion à des ormeaux, en picard des ormieux. Ernest Nègre y voit le latin aureos malos « cognassiers »[16], mais le cognassier ne pousse pas dans cette région[Note 3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, Oresmaux est le siège d'une seigneurie. En 1614, Louis le Sergeant II, seigneur de Beaurains en est le titulaire[17]. Elle est détenue en 1764 par Henry-Gabriel de Béry, marquis d'Essertaux, seigneur d'Oresmaux, Jumelle, Treux, Villecourt, Villers-Saint-Paul. Il a épousé Anne Marie Claude De Berbier Du Metz[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Conty[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du , et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[20],[21]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [22], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[23].

La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [24].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 1983 Pierre François[25] DVG  
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 27 mai 2020)
Michèle Péronne   Réélue pour le mandat 2020-2026 [26],[27]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].

En 2021, la commune comptait 960 habitants[Note 4], en augmentation de 8,84 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2621 3751 3511 3221 3831 4121 4681 4731 435
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4081 3941 3751 3551 3281 2401 1961 1231 069
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 006930881806726679658606563
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
593647634638723759820838913
2021 - - - - - - - -
960--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. « Nous n’avons trouvé ce toponyme ni dans le manuel d’Auguste Vincent,ni dans le dictionnaire de Dauzat et Rostaing et cette absence inabituelle nous incline à la prudence ».
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Oresmaux et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Trans80, Abbeville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur trans80.hautsdefrance.fr.
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 132 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. Michel Roblin, Histoire et toponymie : le nom de lieu Oresmaux, vol. 4, coll. « Revue Internationale d'Onomastique », , p. 272.
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genéve, Droz, , p. 351.
  17. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 51-52, lire en ligne.
  18. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.172-173 (lire en ligne).
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  21. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  22. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  23. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
  24. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
  25. « À la mémoire de Monsieur Pierre FRANÇOIS », sur memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  26. « Michèle Péronne vise un 4e mandat », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3585,‎ , p. 25 .
  27. Sylvie Godin, « Oresmaux : Michèle Péronne retrouve son siège de maire », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.